5 raisons de devenir consultant en arrêt de maintenance pour les usines de Nickel en Nouvelle-Calédonie

Travailler en tant qu'ingénieur de maintenance pour les usines de nickel en Nouvelle-Calédonie représente une immersion intense au cœur des arrêts de maintenance, des périodes cruciales où des centaines d'ouvriers collaborent pendant un temps restreint de quelques semaines pour accomplir une multitude de tâches le tout dans le strict respect des délais et des normes de sécurité. Les arrêts de production, qui interrompent une portion significative de l'activité de l'usine, revêtent une grande importance en raison de l'ampleur de l'activité quotidienne. 

Décider de devenir consultant pour de tels arrêts en Nouvelle-Calédonie peut s'avérer être un catalyseur puissant pour une carrière professionnelle. Ci-dessous, nous explorons 5 raisons qui rendent cette expérience attrayante. 

1. Développer son expertise

Les arrêts de maintenance dans l'industrie du nickel exigent une expertise pointue. Travailler en tant que consultant permet de  développer des compétences spécialisées et de devenir un expert reconnu dans la préparation, la planification, la coordination et l'exécution des arrêts de maintenance.

Selon Yves, Lead pour des arrêts de maintenance et consultant pour Easy Skill “Cela peut être motivant pour un jeune professionnel, comme un chaudronnier ou un technicien, de travailler sur des projets de cette envergure. Le challenge est au cœur de l'attrait, et il est important que ces jeunes soient autonomes, débrouillards et capables de gérer des responsabilités sans attendre constamment de l'aide.”

En plus de cela, la découverte d'un nouveau pays, d'un territoire et d'une usine exceptionnelle peut constituer des facteurs motivants. Bien sûr, l'aspect financier est également un levier important, mais au-delà de cela, l'aventure, la découverte et la contribution à un projet complexe peuvent être des sources de motivation.

2. Gérer des projets de grande envergure et développer ses compétences managériales

• Les superviseurs qui s’occupent de manager le travail des sous-traitants pour la réalisation des opérations (soudure, mécanique, tuyauterie, électricité, réfractaires…) sur plusieurs chantiers dans la même zone.
• Le responsable de zone coordonne les travaux réalisés dans sa zone et supervise les superviseurs 
• Le lead exécution a la responsabilité globale de la centrale électrique ou de l'usine.

Commencer en tant que superviseur peut constituer une plateforme pour accéder à des responsabilités de gestion plus étendues. La supervision nécessite un réel savoir-faire en gestion, en coordination et en communication, ce qui n'est pas forcément inné chez tous les techniciens.

Selon Yves “Il y a un réel apprentissage de la supervision. Par exemple, certains techniciens très compétents qui travaillent habituellement avec leurs mains se retrouvent à superviser. Par exemple, j'ai eu le cas d'un technicien d'une cinquantaine d'années qui avait toujours travaillé manuellement. Après avoir assumé un rôle de superviseur, il s'est éclaté et souhaite revenir pour la prochaine mission. Cela a représenté une réelle évolution dans sa carrière, passant de technicien soudeur à superviseur de sociétés qui effectuent le même travail”.

3. Développer ses compétences entrepreneuriales

Pour devenir consultant sur les arrêts de maintenance, il est essentiel d'avoir un solide bagage technique mais aussi des compétences entrepreneuriales.

Selon Yves “Parfois nous engageons des experts pour des postes spécifiques, mais finalement, ce n'est pas ce que nous cherchons. Nous préférons des individus autonomes, des bons managers, maîtrisant leur métier au minimum, sans nécessairement être des experts. L'objectif est qu'ils puissent faire avancer les chantiers avec leur propre expertise. En somme, nous ne cherchons pas des experts spécialisés, mais plutôt des personnes autonomes et compétentes dans leur domaine. Il est essentiel qu'elles puissent coordonner et gérer leur travail sans être constamment dirigées.”

Il est important d’être un débrouillard créatif qui soit capable d’imaginer des solutions. Participer à un arrêt de maintenance, ce sont des défis tous les jours voire toutes les heures. Il est donc nécessaire de trouver des solutions qui n’étaient pas forcément celles envisagées dès le départ, en changeant et s’adaptant constamment.

4. Des opportunités financières

Concernant l’aspect financier, travailler sur un arrêt de maintenance peut être avantageux pour un jeune ingénieur en raison des heures supplémentaires (60 heures par semaine, au lieu de 40h en général) permettant de gagner plus en cinq semaines que sur un projet classique. Il est possible pour un ingénieur de participer jusqu'à quatre arrêts de maintenance par an (dans la limite des 130 heures supplémentaires par salarié pour la Nouvelle-Calédonie). Les rémunérations tendent à être plus élevées, principalement en raison de la nature des missions courtes, souvent impliquant une expatriation.

5. Des perspectives internes et internationales

Un point important est de souligner que l'expérience acquise lors d'un arrêt de maintenance n'est pas limitée à l'industrie minière. Les industries lourdes réalisent aussi des arrêts de maintenance, permettant d’ouvrir d’autres opportunités dans des industries différentes, que ce soit à l’étranger ou dans des secteurs d’activité variés (carrière, raffinerie, usine de production…).

Au sein même des entreprises, il n'est pas rare d'intégrer des employés de différents départements pour participer à des arrêts de maintenance, répondant ainsi à des demandes spécifiques. En effet, leur connaissance du site permet une meilleure coordination sur certains chantiers ou zones spécifiques. Par ailleurs, parmi les grandes structures réalisant des arrêts majeurs, il est courant de mettre en place une cellule dédiée à la maintenance, impliquant une planification minutieuse et une préparation rigoureuse. Ainsi, les novices, participant à de tels arrêts de maintenance, peuvent accéder de manière privilégiée à ces cellules spécialisées, acquérant ainsi des compétences techniques essentielles.

En conclusion, devenir consultant en arrêt de maintenance pour les usines de nickel en Nouvelle-Calédonie offre une opportunité unique de développer une expertise pointue, de gérer des projets de grande envergure tout en évoluant dans des rôles variés, de perfectionner ses compétences managériales et entrepreneuriales, tout en bénéficiant d'opportunités financières attrayantes.