Aujourd'hui, nous avons le privilège d'interviewer Judith, coordinatrice pour la protection des orchidées et des plantes sensibles pour un opérateur principal de GNL en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Dans cette discussion, elle nous donne un aperçu des défis, des objectifs et des stratégies innovantes utilisés pour préserver la flore délicate et unique de la région.
Judith: Tout à fait. Je suis coordinatrice de la gestion des orchidées et des plantes sensibles pour l'un des principaux opérateurs de GNL de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Avec une formation en sciences biologiques, je travaille au sein du département de la biodiversité et de l'environnement. Ma principale responsabilité consiste à gérer les plantes sensibles et les espèces d'orchidées dans la zone du projet Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée. La Papouasie-Nouvelle-Guinée abrite plus de 3 000 espèces d'orchidées.
Judith: L'objectif principal est de protéger ces plantes des activités de construction. Nous les déplaçons des zones de construction de l'oléoduc et des installations connexes vers une pépinière temporaire. Après la construction, notre objectif est de les ramener dans leur habitat naturel grâce à des efforts de revégétalisation et de réhabilitation. Nous sommes également en train d'établir une pépinière permanente et éventuellement un laboratoire de culture de tissus pour soutenir la conservation de ces plantes non seulement dans la zone du projet, mais aussi dans toute la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Judith: Les plantes sensibles sont celles dont l'aire de répartition géographique est limitée et qui sont souvent endémiques à des zones spécifiques. Dans le cadre de notre projet, nous avons identifié plus de 100 espèces nouvelles pour la science. Nous effectuons des missions de rétention pour sauver et récupérer ces espèces, en cartographiant leurs coordonnées en vue de futurs efforts de conservation.
Judith: Les principaux défis sont le terrain difficile et les contraintes logistiques. Avec un seul hélicoptère et un seul avion, la navigation dans le paysage accidenté est un obstacle important. Les conditions météorologiques, telles que les pluies quotidiennes et les récentes inondations, ont un impact sur nos activités. Le projet, qui couvre actuellement un tronçon difficile de 9 kilomètres dans le cadre de la mission de rétention, se déroule dans l'une des zones les plus riches en biodiversité au monde.
Judith: J'ai commencé en mars 2023, en me concentrant sur l'élaboration de documents et de procédures de gestion. Nous avons terminé ces documents et nous sommes en train de mettre en œuvre le plan de conservation. J'ai effectué deux missions jusqu'à présent, couvrant différentes localités.
Judith: Le suivi des spécimens est une tâche qui prend beaucoup de temps, environ deux heures par spécimen. Avec une main-d'œuvre insuffisante, couvrir neuf kilomètres et localiser 604 spécimens est un formidable défi. Le processus consiste à extraire soigneusement les spécimens de leur habitat naturel et à assurer leur survie pendant le transport.
Judith: Nous effectuons un suivi hebdomadaire, en documentant les paramètres de croissance et les dimensions physiques dans un album photo. Le registre que nous tenons à l'échelle de l'entreprise est essentiel pour le suivi des succès, car il permet de démontrer la réussite des projets.
Judith: Mon équipe a fait des progrès significatifs, mon rôle est crucial pour démontrer la réussite du projet avant que la construction ne commence. En tenant des registres complets, je cherche à inspirer confiance aux investisseurs et à répondre aux exigences des permis pour la réussite globale du projet de conservation.
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